La
sexualité à l'accouchement
Par Cindy Durand
Table des matières
Introduction
Les besoins
L'éveil des sens
Les positions
Les hormones
Les interventions médicales
Conclusion
Référence
Introduction
Une
relation sexuelle peut être très plaisante ou, à l’opposé, très
douloureuse. Il en est de même lors de l’accouchement. En fait, la
relation sexuelle et l’accouchement sont les deux grands phénomènes
de la reproduction. De nos jours, de grands spécialistes de
l’accouchement comme l’obstétricien-gynécologue Michel Odent et
les sages-femmes Ina May Gasking et Elizabeth Davis mettent en
évidence le lien entre ces deux phénomènes et affirment que
« l’accouchement est un acte sexuel. » 1
Le texte qui suit permet de comprendre divers aspects de
l’accouchement liés à la sexualité. Les sujets suivants seront
abordés : les besoins, l’éveil des sens, les positions, les
hormones et les interventions médicales.
Les besoins
Certains
besoins doivent être respectés lors d’une activité sexuelle afin
de se sentir à l’aise et de pouvoir vivre pleinement le moment. Il
en est de même lors de l’accouchement. Voici l’explication du
besoin d’intimité, de sécurité, d’autonomisation,
d'harmonisation de la tête, du cœur et du corps et de soutien.
La
femme a besoin d'intimité.
Le
sentiment d'être observé perturbe l'intimité. Or, lors de
l'accouchement, il est dans les procédures occidentales d'observer
continuellement une femme en travail, et ce, par des machines et de
nombreuses personnes inconnues.
Tout
comme la majorité des gens auraient de la difficulté à faire
l'amour sur un lit d'hôpital, avec des observateurs autour d'eux,
surtout si ces observateurs prennent des notes sur leurs rendements
et tentent de leur donner des conseils. Accoucher en milieu
hospitalier n’est pas évident parce que cela permet très peu
d’intimité.
La
chambre à coucher de son domicile est l’endroit où l‘intimité
est optimum. C’est l’endroit privilégié pour avoir des
relations sexuelles. C’est là où la majorité des bébés sont
conçus. La sage-femme allemande Mary Zwart a dit que “la chambre à
coucher est la plus importante pièce de la maison. L'amour et la
tristesse sont partagés sous les draps, et on espère que nos
enfants viendront au monde dans notre chambre et qu'on quittera le
monde là.” (Traduction libre.) Il y a moins d’un siècle, nos
grands-mères donnaient naissance dans ce lieu. Dans de nombreux
textes historiques, la femme accouche chez elle, dans son lit. Dans
plusieurs pays à travers le monde, dont le nord de l’Europe
(Hollande, Finlande et Pays-Bas), l'accouchement à domicile est
fréquent.
C'est
souvent la personne qui accompagne qui reçoit ce rôle de gardien de
l'espace intime, à condition d'être conscient de ce besoin.
La femme a besoin de se sentir en sécurité.
Il
peut parfois être difficile de se sentir en sécurité dans un
endroit non familier, surtout lorsque dans cet endroit des mots comme
« risque », « problématique » et « maladie »
résonnent continuellement. La technologie médicale peut rassurer
autant qu’elle peut stresser. Encore une fois, la discrétion et
l’écoute du personnel hospitalier, de la sage-femme et de la
personne qui accompagne y sont pour beaucoup. La présence d’un
partenaire avec qui on se sent à sécurité offre un ancrage
rassurant.
La
femme a besoin d'autonomisation
(ou empowerment).
Jusque
dans les années 1960, en occident, la religion catholique prêchait
que lors de l'accouplement, le plaisir de l'homme était plus
important que celui de la femme, que la femme devait être obéissante
et résignée. De la même manière, la religion catholique a
longtemps défendu l’importance de la douleur de l’accouchement
due à la « faute d'Ève. »
L’émancipation
de la femme a mis un terme à ce déni de la sexualité féminine.
Les femmes ont lutté pour se réapproprier leur corps et leur
sexualité. Au Québec, c’est au début des années 1980 qu’est
né un mouvement pour se réapproprier l'accouchement, suite au
colloque « Accoucher ou se faire accoucher, » réclamant
le besoin d’autonomisation.
Pour
comprendre ce besoin d’autonomisation, il est nécessaire de
prendre conscience que la passivité réduit la satisfaction. Tout
comme il est favorable de ne pas se sentir soumis lorsqu’on a une
relation sexuelle, il est favorable que la femme qui accouche se
sente autonome par rapport à l’aspect médical et à la force des
contractions.
On
entend par autonomisation, que la femme sente qu'elle n'est pas
soumise à un protocole. Qu'elle sente que son corps n’est pas
une machine. Qu’elle puisse être informée, s'affirmer et prendre
part aux décisions.
Par
autonomisation, on inclut aussi que la femme sente qu'elle a la force
de mettre un enfant au monde. Or, il est facile de se sentir victime
lorsque l'intensité des sensations dépasse tout ce que l'on
connait. C'est plutôt l'attitude d'ouverture, le « oui »
à la sensation qui vient, à chaque contraction, qui permet de se
sentir bien. Comme dans tout acte sexuel, si l’on ne sent pas
libre, si on se ferme, si on y va à contrecœur, il en résulte des
sensations douloureuses.
De
nombreux ouvrages sur l’accouchement concluent en valorisant
l’autonomisation comme Peggy O’Mara : « Ne
laisse pas les autres te sous-estimer, ne te sous-estime pas.3 »
La femme a besoin de l'harmonisation
de la tête, du cœur et du corps.
On
entend par harmonisation, une cohérence totale entre ce qui se
passe émotivement, physiquement et psychologiquement. Cela se fait
en s’ouvrant aux sensations, en s’abandonnant à l’énergie de
la naissance, en gardant contact avec son bébé, en osant suivre ce
que son corps dicte au gré des sensations, en respirant profondément
avec les vagues des contractions utérines, en acceptant l’intensité
de ce qu’on vit, et ce, même si c'est douloureux. « Cela ne
se fait pas avec sa tête mais avec son corps et son coeur”4
La
femme a besoin de soutien.
Une
présence chaleureuse, des gestes doux, des paroles réconfortantes
permettent à la femme de se sentir à l’aise pour une activité
sexuelle comme l’accouchement. Par la présence de personnes
qu'elle connait et qu'elle aime, la femme arrive plus facilement à
se couper du monde extérieur pour bien vivre le moment présent.
De
plus, la personne qui soutient est là pour confirmer la force et
l’intensité de ce que la femme en travail vit. « Il revient
à celle qui l'accompagne de confirmer que cette douleur qui semble
si sauvage, si inhumaine, est au contraire parfaitement humaine et
fait partie de l'expérience universelle d'être « une femme
qui devient une mère. »5
L'éveil des sens
Dans
la sexualité, même à l'accouchement, il y a une dimension génitale
et une dimension sensuelle. À l'opposé du concept de l’accouchement
dans le modèle médical, qui est centré
sur le déroulement physique,
la dimension sensuelle ressort dans le modèle sage-femme.
La sensualité est un aspect important abordé dans le film Orgasmic
birth. On y dit: « C'est
très important pour les femmes de savoir que le travail et
l'accouchement ont un côté sensuel. (...) On
ne peut nier le caractère sensuel et sexuel de l’accouchement. »6
La sensualité, c'est
le plaisir que procure l'éveil et l'exploration des sens. Cela aide
à vivre le moment présent, à freiner les pensées rationnelles, à
s'abandonner au plaisir, à rester en contact avec soi-même et à se
détourner de ses voix intérieures. Ainsi, de doux stimulus comme un
éclairage tamisé, des massages relaxants, de bonnes odeurs et une
musique calme permettent d'éviter que le néocortex soit actif et
aident à laisser le cerveau primitif faire son travail.
La
vue,
c'est les images,
mais aussi, les représentations visuelles et l'environnement. Dans
la sexualité, c'est le premier déclencheur psychologique et
physiologique. La visualisation, le regard yeux dans les yeux, la vue
d'une image qui sert à se centrer, sont des trucs qui soulagent
durant le travail. L'éclairage tamisé, des bougies et les autres
aspects de l'environnement visuel aident les femmes à se détendre,
ce qui facilitent le travail, le bien-être et le plaisir lors d'une
activité sexuelle.
Le
toucher
est un mode de communication ancien et élémentaire qui permet
d'exprimer ses désirs et ses réticences. La proximité physique et
le caractère intime que cela implique
offrent à la femme en travail un soutien réconfortant et
profondément humain. Cela se fait par tout le corps, par la bouche,
et aussi, surtout, par les mains. Les mains sont à l’œuvre, entre
autre
en massant, en faisant de l'effleurage, en exerçant des pressions
dans le dos ou à d'autres endroits stratégiques, en essuyant un
front en sueur et en donnant la main. De plus, des gestes de
tendresse permettent de rester en contact avec soi-même et avec
l’autre.
L'odeur
que chaque individu dégage lui est propre. Il en est de même pour
les phéromones qu'il dégage. À cela s'ajoutent, durant une
activité sexuelle, des odeurs de transpiration et des odeurs
sexuelles.
Lors de l'accouchement,
les odeurs des sécrétions corporelles sont omniprésentes. Lorsque
tout cela est
perçu par l'odorat, ça devient un puissant initiateur d'intimité.
Certaines
personnes
apprécient les huiles essentielles qui dégagent des odeurs ayant
des effets relaxant comme la lavande, la camomille, le bois de santal
et la mandarine.
Le
goût,
entre autres à travers le baiser, permet de percevoir les saveurs du
corps qui décrivent la personnalité sexuelle du partenaire.
L'ouïe
permet de faire un premier contact à distance, de communiquer et de
se rapprocher. Non seulement les sons, la musique et les paroles ont
leur importance, mais les bruits que fait une femme qui exprime
l’intensité des sensations ont leurs rôles dans l'adaptation
mutuelle et dans l'abandon. Lors de l'accouchement, les bruits
qu'émet une femme qui se laisse aller ressemblent étrangement à
ceux d'une bonne relation sexuelle. Tout comme il y a des mots qui
dérangent, les mots doux rassurent, encouragent, dédramatisent,
détendent et donnent de la force.
Les positions
Tout
comme il existe une immense variété de positions pour les pratiques
sexuelles avec de nombreuses
variantes, les positions pour l'accouchement sont des plus variés. De plus, il n'y a pas une position idéale, chacune ayant ses avantages et ses inconvénients. Depuis toujours, autour du monde, les femmes de toutes les cultures accouchent en position accroupie, à genoux, à quatre pattes, debout, assise, suspendue à une personne ou à un arbre...
variantes, les positions pour l'accouchement sont des plus variés. De plus, il n'y a pas une position idéale, chacune ayant ses avantages et ses inconvénients. Depuis toujours, autour du monde, les femmes de toutes les cultures accouchent en position accroupie, à genoux, à quatre pattes, debout, assise, suspendue à une personne ou à un arbre...
Lorsqu'on
observe des représentations artistiques,
certaines sculptures et images nous
montrent diverses positions. Voici des sites webs où on peut voir diverses positions d'accouchement:
http://natasek.blogspot.com/2011/03/childbirth-through-art.html
http://www.ssplprints.com/image.php?id=86099&idx=0&keywords=10284608&filterCategoryId=&fromsearch=true
http://www.kamat.com/picturehouse/aperture/?BlogID=491
(pages consultées le 16 avril 2011)
Les hormones
Il y
a de nombreuses hormones qui entrent en jeu dans l’acte sexuel. Il
est ici seulement mention de celles qui jouent un rôle clé dans la
régulation et le rythme des contractions. De celles-ci résultent
une grande partie des sensations durant une activité sexuelle, et
plus spécifiquement, durant l’accouchement : l’ocytocine,
l’adrénaline et l’endorphine.
L’ocytocine
est l’hormone qu’on nomme : hormone de l’amour. Elle fait
contracter l’utérus et fait progresser le travail. Elle arrive en
forte dose durant la contraction. Lors de la naissance, elle favorise
le premier moment d’attachement avec le nouveau-né.
L’adrénaline,
elle, ralentit et même freine le travail. Elle est une antagoniste à
l’endorphine. Elle est particulièrement présente en situation de
stress, comme lorsque l'intimité et la sécurité ne sont pas
présentes.
L’endorphine
est un opiacé naturel que le corps sécrète. C’est l’hormone
qu’on nomme : hormone du bonheur. Lorsqu’on vient de faire
un grand effort physique ou qu’on vient de faire l’amour, elle
fait qu’on se sent bien et qu’on a l’impression de flotter sur
un nuage. Elle bloque la réception de la douleur. Elle crée une
somnolence, un état second et une légère euphorie. Elle est
particulièrement présente lorsqu’on a le sentiment d’être en
amour, d’être supporté et qu’on est dépourvu de toute peur.
Pour
comprendre à quel moment l’endorphine entre en jeu, il est
important de comprendre que, même si l’on met souvent l’emphase
sur les contractions lorsqu’on parle d’accouchement, celles-ci
n’occupent pas tout le temps de l’accouchement. La sensation
d’une contraction est comme une vague qui vient puis disparaît.
Entre les contractions, il y a des périodes de repos. Ce calme total
offre au corps une agréable sensation grâce aux hormones. La femme
qui est réceptive à savourer chacune de ces secondes de repos
percevra à un ce moment de grandes doses d’endorphine. Ces doses
d’endorphine reviendra à la suite de chaque contraction, tout
comme elle revient après avoir fait l’amour.
Les interventions médicales
Plusieurs
interventions médicales lors de l'accouchement s'apparentent à des
actes sexuels ou sont des actes sexuels en soient.
Pour
déclencher le travail, les médecins utilisent des méthodes
mécaniques (sonde de foley) ou hormonales (Perpidil, Cervidil) qui
amènent le col de l'utérus à maturation. Lors de l’utilisation
de méthodes hormonales, il s'agit de prostaglandine synthétique, en
gel ou sur une bande de polymère, qui agit sur la maturation du col.
Pour
favoriser le déclenchement du travail et tôt en début de travail,
de nombreuses sages-femmes recommandent de faire l'amour. La
stimulation sexuelle et l'excitation sexuelle favorisent la
production d'hormones favorables au travail. De plus, le sperme
contient de la prostaglandine, hormone permettant, entre autre au col
de ramollir.
Pour
que le travail avance, l'ocytocine est nécessaire. En cas de besoin
de stimulation particulière, avant d'utiliser de l'ocytocine
synthétique (Syntocynon, Pitocin) par intraveineuse, certains
professionnels proposent des approches qui stimulent le corps à en
produire naturellement. Une des manœuvres consiste à stimuler les
mamelons. Cela peut se faire à l'aide d'un bébé qui est allaité,
d'un tire-lait ou de son partenaire. Bien sûr, pour que la
stimulation soit faite par le partenaire, cela demande une ambiance
particulièrement propice à la sexualité.
Conclusion
Comme
nous venons de le voir, donner naissance est une fonction naturelle
et normale pour la femme en santé. Cette fonction fait partie de sa
sexualité. Toutefois, pour le bon déroulement de l’accouchement,
il faut mettre en place les éléments permettant de s'abandonner
et non de résister. En fait, ce sont
les mêmes éléments qu’il faut choisir pour vivre une agréable
expérience sexuelle, c’est-à-dire qu’il est nécessaire de
respecter ses besoins, dont l’intimité, la sécurité,
l’autonomisation, l'harmonisation de la tête, du cœur et du corps
et le soutien, de permettre un éveil des sens approprié, d’être
libre de ses postions et de ne pas perturber le travail des hormones.
Enfin, certaines interventions médicales lors de l’accouchement
nous démontrent un lien avec la sexualité.
À
la lumière des recherches récentes qui mènent à une compréhension
de l’accouchement en tant qu’acte sexuel, de nombreuses personnes
déplorent qu’ « il n’est pas possible aujourd’hui que
persiste un tel hiatus entre ce qui se passe dans les maternités et
ce qui est publié. »7
Chez nous, le 5 mai prochain, journée internationale des
sages-femmes, des femmes de partout au Québec se rendront au
parlement pour remettre une pétition pour le droit de choisir le
lieu et le professionnel de la santé lors de l’accouchement. Il
est à souhaiter que le gouvernement investira pour permettent aux
femmes d’avoir accès à des maisons de naissances, à
l’accouchement à domicile et aux services de sages-femmes. Elles
auront ainsi la possibilité d’accoucher en mettant en place les
éléments qui leur permettront de vivre librement leurs
accouchements... de vivre librement ce magnifique moment de sexualité
qu’est l’accouchement.
« Tant
de femmes, des vraies femmes de tous les pays du monde savent encore
se chuchoter: vous savez, c'est extraordinaire de donner la vie »8
Référence
LANGIS Pierre et GERMAIN Bernard. 2009. La
sexualité humaine. Montréal : Édition
ERPI. 596 pages.
ODENT Michel. 1990. Naître et
Renaître dans l'eau. Paris : Presse
Pocket. 213 pages.
ODENT Michel. 2001. L'amour
scientifié. Paris : Éditions Jouvence.
160 pages.
BRABANT Isabelle. 2005. Une naissance heureuse. Montréal :
Édition Saint-Martin. 440 pages.
FRYDMAN René et SZEJER Myriam. 2010. La naissance :
histoire, cultures et pratiques d'aujourd'hui. Paris : Albin
Michel. 1401 pages.
PASCALI-BONARO Debra (Directeur et producteur), LEIM Kris (producteur
et éditeur). 2008. Orgasmic
Birth. Westwood :
Sunken Treasure. DVD: 85 minutes.
DICK-READ Grantly. 2005. Childbirth
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Edition Pinter & Martin Ltd. 352 pages.
GASKIN Ina May. 2003. Ina
May's Guide To Childbirth. New York :
Édition Bantam. 368 pages.
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Phyllis. 2002. The Doula Book.
Édition Da Capo Press; 256 pages.
VADEBONCOEUR Hélène. 2008. Une autre césarienne ou un
accouchement naturel? Montréal : Édition Carte blanche.
289 pages
BIRMAN Chantal. 2008. Au Monde : ce qu’accoucher veut dire.
Paris : Édition de La Martinière. 350 pages.
MONGAN F. Marie. 2008. HypnoNaissance La methode Mongan. Laval :
Les éditions du petit monde. 273 pages.
BUCKLEY J,
Sarah.
2002 “Ecstatic Birth”.
Mothering Magazine.
Numéro 111, (mars-avril)
O’MARA Peggy. 2009.
« A
Quiet Place : Does it hurt? ».
Mothering
Magazine. Numéro
156, (septembre-octobre)
Contributeurs de Wikipédia. Janvier 2011. "Michel Odent".
Wikipédia, l'encyclopédie libre.
http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Michel_Odent&oldid=61813263
(Page consultée le 16 avril 2011)
Les sites d’où proviennent les images (pages consultées le 16
avril 2011) :
http://natasek.blogspot.com/2011/03/childbirth-through-art.html
http://www.ssplprints.com/image.php?id=86099&idx=0&keywords=10284608&filterCategoryId=&fromsearch=true
http://www.kamat.com/picturehouse/aperture/?BlogID=491
1
Michel Odent dans le film Orgasmic Birth
2
FRYDMAN René et SZEJER Myriam. 2010. La naissance, histoire,
cultures et pratiques d'aujourd'hui. Paris : Albin Michel.
1401 pages
3
Peggy O’Mara (traduction libre)
4
Hélène Vadeboncoeur
5
Isabelle Brabant
6
Billee
Wolff
7
Michel Odent
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